dimanche 10 juillet 2011

Open air Tahrir




En Suisse, arrivent avec l'été les nombreux festivals. Etant donné que je serai loin jusqu'à fin août, je ne pourrai pas prendre part aux festivités. Toutefois, il me restera toujours la possibilité me rabattre sur les événements égyptiens qui bien qu'ayant un but tout à fait différent, prennent une forme assez similaire; place bondée parsemée de stands où l'on peut acheter glaces, jus, popcorn, sandwiches, lunettes, T-shirts, drapeaux, etc... Au centre de la place, la foule s'attroupe autour des diverses scènes d'où sont diffusés musique et discours des militants. Il y a aussi le village de tentes surmonté par un chapiteau de toile blanche destiné à protéger les manifestants du soleil intense qui frappe sur la place. 

Bien sûr, à part les apparences, rien n'est vraiment comparable, les gens qui sont présents sur la place sont pour la plupart des gens qui étaient et sont encore prêts à risquer leur vie pour leur pays. Encore une fois ils se rassemblent pour poursuivre la révolution qui est encore loin d’avoir atteint ses buts. Depuis la chute d'Hosni Moubarak, c'est la première fois que la place reste occupée aussi longtemps, cela fait maintenant trois jours. Ses occupants sont déterminés à y rester jusqu'à ce qu'ils obtiennent des mesures concrètes en réponse à leurs attentes. Les demandes sur lesquelles à peu près tous les mouvements s’entendent sont le jugement des responsables de la répression de janvier et février et des mesures concrètes de réformes.  

Les égyptiens semblent plus civilisés que les festivaliers helvétiques, ils s'organisent spontanément pour ramasser leurs déchets et maintenir la place propre.



vendredi 1 juillet 2011

Un peu de quotidien

Vous avez été plusieurs à me demander quelques images de ma vie de tous les jours. Les voici et j'en ajouterai d'autres bientôt...

Mon salon (quand il est rangé!)

Basboussa, notre petit chat recueilli dans la rue.
"Basboussa" est le nom d'une patisserie locale à base
de semoule. 
Ma chambre


Mona, ma professeur et Mél, ma camarade
 de classe. Sergi, un Espagnol qui étudie
 aussi avec nous n'était pas là le jour de
la photo, comme c'est souvent le cas.
La rue que je traverse tous les jours pour me rendre à mon école depuis le métro.